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05 Mar 2008 





Our editors have compiled a list of the "Top 10 Coolest (or Strangest) Concept Cars" that we've come across in recent time, for your enjoyment. Which ones are your favorites?

10. BMW Mille Miglia Concept




This concept features a BMW 328 Mille Miglia Touring Coupe-inspired design and is powered by a modified six-cylinder inline petrol engine -- from the Z4 coupe -- that produces 343 hp. On the inside, you'll only find three materials used: thin stainless steel, untreated cowhides, and Lycra fabric. Video here.

The body is also constructed from lightweight materials, with carbon-fibre reinforced plastic (CFRP) clothing the entire vehicle.

[Source]

9. Chevrolet Camaro Concept




GM's new Chevrolet Camaro Concept sports a 400hp aluminum small-block V8, mated to a 6-speed manual tranny, and a "sophisticated chassis with four-wheel independent suspension". Video here. [Source]

8. Scion Fuse




Toyota's "Scion Fuse" is a trendy sports coupe with a JGTC (Japan Grand Touring Car Championship)-inspired design. Inside, you'll find dual 10.5-inch monitors and a media station that runs along the dash -- offering Wi-Fi connectivity and instant messaging capabilities. Outside, the "Fuse" sports butterfly doors, a wraparound window (panoramic views), and a low, aggressive stance.

"The Fuse is a styling exercise that presents a discussion starting point for Scion owners and other Gen Y consumers with an eye towards a versatile sports coupe," said Templin.

[via Source]

7. Peugeot 907 GT Concept




Peugeot has just unveiled its 907 GT concept -- powered by a 6.0L 500bhp V12 engine. It will be demonstrated this weekend in the UK SuperCar Run at the Goodwood Festival of Speed. More pics after the jump.

The carbon fibre bodyshell features an integral glass roof and front windscreen harmonised with the rear windscreen. Side vents are situated in the front wings and rear quarter panels, while a retractable rear spoiler is incorporated in the tailgate

[Source]

6. VW EcoRacer Concept




On the outside, VW's EcoRacer concept looks like any other sporty roadster. What makes this car stand out is a 100 k/w turbo diesel engine that pushes it from 0-60 in just 6.3 seconds. Not only does it look cool, this roadster/speedster gets 100mpg and has a top speed of 142mph (235 km/h). The carbon-fiber plastic roof is completely removable, allowing drivers to interchange between speedster and roadster configurations within a matter of minutes. [Source]

5. Stackable Robot Car




Designed and engineered by MIT's Smart Cities group, this stackable robot car gives compact a new meaning. In addition to being stackable, they are also eco friendly. This "wheel robot" powered car has wheels with integrated motors which can also rotate a full 360 degrees while moving. You won't find seatbelts in this car becuase responsive seats, also called "fingers", hold a person back during an accident.

"Imagine a shopping cart - a vehicle that can stack - you can take the first vehicle out of a stack and off you go," says Mr Chin. "These stacks would be placed throughout the city. A good place would be outside a subway station or a bus line or an airport, places where there's a convergence of transportation lines and people."

[Source 1 | 2]

4. SAAB Aero-X Concept




If you've been waiting for a futuristic sports coupe, look no further than SAAB's Aero-X concept. Powered by a twin-turbo, 400 bhp BioPower V6 engine, this concept is all about eye candy, with a cockpit canopy (replaces doors and windscreen pillars) that gives the driver full 180-degree views. The ultralight carbon fiber chassis, lightweight powertrain, and all-wheel drive suspension help the Aero-X rocket from 0-62 mph in just 4.9 seconds (computer simulated trials). [Source]
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04 Mar 2008 


 

 

Histoire :

Dans le futur proche, les Witch (sorcières) se sont répandues dans le monde entier. Leurs pouvoirs psychiques menacent la sécurité de la population. Une organisation appelée Solomon est chargée de les chasser et de les tuer. Au Japon, la division locale de Solomon, le STN-J, se comporte différemment et ne tue pas les Witch. L'équipe des Hunters (Chasseurs) utilise toute la technologie à sa disposition pour retrouver les lignées de witches afin de prévenir l'éveil des pouvoirs chez les descendants dont on trace l'ADN. Grâce à un liquide mystérieux, l'Orbo, ils peuvent neutraliser les pouvoirs des witch et les mettre hors d'état de nuire. Une jeune chasseuse, Sena Robin, est envoyée au Japon pour remplacer un membre de l'équipe récemment tué. Elle suscite immédiatement la méfiance de l'un des meilleurs chasseurs de l'équipe, Amon, qui craint que cet émissaire de Solomon ne soit là pour percer les secrets du STN-J.

Critique :

Ce qui frappe immédiatement dans cette série, c'est l'ambiance et le character design. Les personnages sont fortement typés européens, sans les mimiques habituelles de la plupart des anime. Pour le reste, on se retrouve dans des teintes sombres, qui donnent un aspect gothique à l'ensemble. Le rythme est faussement lent, certains plans et certains décors sont très travaillés et renforcent l'impression de grande qualité de la série.

Pendant les 6 à 7 premiers épisodes, l'histoire peine à démarrer dans le sens où les histoires se succèdent sans que l'on sache vraiment ce qu'est le STN-J, ni les principaux Hunters. Sur le strict plan du scénario, pas de grande originalité dans les thèmes fantastiques abordés. Puis vers le 11e épisode, on bascule vraiment de le coeur de la série (annoncé par des répliques de l'épisode , et tous les petits éléments disparates disséminés dans les premiers épisodes se recollent de très belle manière. Dès lors, si le rythme demeure lent (peu de scènes d'action) la narration, elle, s'accélère et les informations se succèdent à allure rapide. On laisse peu de temps au spectateur pour tout comprendre, et beaucoup d'éléments sont dans le non-dit. Et même quand on pense avoir tout compris, un élément ultime en fin d'épisode vient contredire tout ce que l'on pensait, tout ce qui nous apparaissait simple.

La série joue perpétuellement entre la SF et le fantastique. Les Witches ne sont pas des sorcières avec potions et maléfices, mais des individus dotés de pouvoirs psy (d'où l'intérêt de ne pas traduire Witch par "sorcières" comme on le trouve dans les fansubs français. Dans la VO, ils emploient le terme "Witch", ce qui permet de jouer sur l'ambiguïté. Seul l'épisode 12 permet de relier les sorcières, le procès de Salem, et les Witches), que l'on trace avec l'aide d'ordinateurs. Dans l'épisode 13, la machine de l'Inquisiteur est technologique, scientifique. Il s'agit de traiter rationnellement un phénomène paranormal. Cela correspond à une ancienne tradition SF que d'intégrer les pouvoirs psy dans son attirail, mais Witch Hunter Robin choisit d'assumer le caractère "fantastique" de ces pouvoirs, sans nier l'aspect SF. Ce n'est pas un hasard si ce mélange a pour décor le Japon, où technologie et traditions fantastiques (Shinto notamment) sont liées.

Un mot sur les personnages. L'essentiel tourne autour d'Amon, Robin et de Harry, le propriétaire du restaurant en face du bâtiment du STN-J. Harry joue les modérateurs, le confident, celui qui rassure. Il connaît bien chaque membre de l'équipe, surtout Amon. L'histoire tourne surtout autour de ce dernier, mystérieux, au passé lourd (comme le veut le cliché habituel). Mais toute cette attitude, la distance qu'il met entre lui et Robin, n'est pas seulement un effet pour caractériser le personnage, il y a une véritable explication scénaristique. Robin est une chasseuse utilisant le "Craft", la pyrokinésie, et Amon sait ce que cela signifie et agit en conséquence. La relation entre Robin et Amon se construit de manière subtile et émouvante, tout en étant liée au Craft et aux pouvoirs des Witch.

Après avoir vu les 26 épisodes de la série, il est certain qu'on a affaire à une véritable histoire de science-fiction. On trouvera sans doute un écho des référents mystiques à la X-Files, mais l'ensemble y est plus cohérent dans Witch Hunter Robin parce que pensé dès le départ. Tous les personnages ont un rôle bien précis et sont utiles à un moment où un autre. A la fin, chacun aura sa part dans le dénouement. Mais, le récit se joue des clichés, série au rythme lent, sans beaucoup d'actions, cela se confirme jusqu'à la fin. On reste dans le trouble, le non-dit, et les ambiguïtés forment un très beau récit, où les faiblesses de quelques hommes donnent naissance aux plus grand espoirs. 

Bref, par ses mystères, son ambiance, sa manière de construire la narration et son scénario, Witch Hunter Robin est une des très grandes séries du moment et confirme Sunrise comme l'un des studios actuels les plus ambitieux.

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04 Mar 2008 
Ce jour-là, la route menant à Dellys me parut interminable. De longs cortèges de poids lourds et de véhicules touristiques convergeaient tous en direction des lieux sinistrés...

Bordj Menaiel, Naciria, Baghlia, Taourga, Sidi Daoud et Ben Choud, lieux autrefois si pudiques, livrent d’un seul coup leurs entrailles déchirées à tous les visiteurs . Dellys enfin ! De Sidi El Madjni à Oued Tiza, les dégâts engendrés par le séisme vont crescendo. Près de deux cents morts, des centaines de blessés et des disparus... De part et d’autre de Tala Oualdoune, des camps de toile sont improvisés, un mur de la mythique Dar essanaâ (Lycée technique) est endommagé. Un pan de Ras ettarf, le cimetière, est tombé entraînant dans sa chute cadavres et linceuls encore blancs. Ils dérapent vers Mayouya, une seconde précipitation dans le néant. Mais c’est à Aïn Salem en apercevant La Casbah ceinturée que je fus prise d’un sentiment où se mêlèrent colère et remords : accès interdit, risque d’éboulement. La Casbah s’effondre... De Sidi El Boukhari, je regardais, impuissante, ces murs arrachés à La Casbah dévalant en contrebas, ces blocs transportés, il y a bien plus de cinq siècles, et posés avec soin par des bâtisseurs vigoureux. Je réalisais tout d’un coup l’ampleur d’une autre facette de dégâts. Celle du patrimoine archéologique, de sa valeur, de l’histoire d’un peuple qu’on ampute de sa mémoire et qui, mon Dieu, si rien n’est fait pour la sauver, finira par basculer dans l’oubli, dans les tréfonds de l’inculture. Se dressant à 27 m au-dessus de la mer, La Casbah s’étend sur une superficie de 16,25 ha. Elle fut en 1844, lors de l’occupation française, séparée en deux par la nationale 24. La Basse-Casbah qui compte 7 ha et la Haute-Casbah qui en compte 9,25 ha. A leur arrivée, les colons détruisirent également plusieurs habitations mitoyennes avec Sidi El Boukhari, notamment la grande mosquée où séjourna l’émir Abdelkader en 1839 qu’ils convertirent en hôpital militaire. Jadis, La Casbah comptait 1000 maisons et un nombre incalculable de fontaines, de mausolées, de fours et de forts. L’ensemble est entouré d’un mur essour, encore présent, dont certaines parties datent de l’époque romaine et hammadite. Quelques portes telles que Bab El Bhar, Bab Eldjiyad, Bab Essour et Bab Eldjnane sont encore désignées comme des lieux clés par les autochtones. La Casbah de Dellys est, si l’on en croit les historiens, la plus ancienne d’Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d’Almeria en Espagne par les Mourabitine. Sous son règne, Dellys prospéra tant et si bien qu’El Idrissi en fit l’éloge. La conception de l’habitat et quelques caractéristiques architecturales témoignent de cette époque révolue. L’une de ces caractéristiques, qui se trouve aujourd’hui au centre des débats, concerne le riyad ou jardin potager attenant. Le riyad, élément d’importance pour la population, ne se retrouve pas dans les autres Casbah proprement turques comme celle d’Alger, mais, évoque plutôt les maisons de l’Andalousie, notamment celles de Grenade. Il se trouve en retrait par rapport au «wast eddar» et s’ouvre à l’extérieur. On y plante du basilic, du jasmin et des roses ainsi que quelques arbres fruitiers. Les cultures les plus importantes se trouvent à l’ouest dans les parcelles de terre situées à Ladjenna (Les Jardins ) où les habitants de La Casbah passent les périodes estivales ou plus loin encore dans laâzib. Maison avec riyad à La Casbah pour l’hiver et maison dans les jardins pour l’été, terres de lâazib à cultures céréalières : telle était la conception de l’habitation chez les Dellyssiens où se mêlent économie, savoir-vivre et raffinement. Cette Casbah est, à l’instar de toutes les autres, divisée en plusieurs quartiers par des rues principales et des ruelles secondaires. On y trouve dans la Basse-Casbah, quatre grands quartiers dénommés Houmatte Eddarb, Sidi Elboukhari, Sidi Elharfi, El Mizab et enfin le Marsa (port) qui faisait de Dellys une ville tournée vers la mer et abritée des vents par le cap Bengut. La Haute-Casbah en compte également quatre : Houmatte Salem, Hammam Erroum, Sidi Yahya et Sidi Mansour. Chaque quartier abrite le tombeau d’un saint construit à l’intérieur d’un masjid faisant office d’école coranique, tandis que les grands patrons de la ville, à savoir Sidi Abdelkader (El Djillani) et Lalla Matouba occupent les points les plus culminants ; Ras Ettarf ou Bordj Ihar pour le premier et Hammam Erroum pour la seconde. Assez singulières, les maisons comportent toutes un toit fait de demi-briques assemblées, et bien qu’elles ressemblent par certains éléments aux maisons de La Casbah d’Alger, elles s’en démarquent sensiblement, notamment par l’absence de terrasses. Après avoir franchi le portail, on pénètre dans la skifa, alcôve surmontée dans de nombreux cas d’un kbou qui n’est autre qu’un prolongement esthétique de la salle de séjour de l’étage. Ce kbou (voûte) forme du côté externe une machrabiya typiquement ottomane. On accède ensuite au wast eddar ou el houch, lieu de rencontre et de travail non sans avoir remarqué l’étable adinine qui se trouve toujours proche de l’entrée et le makhzen où l’on dépose provisions et nécessaire de pêche. Autour de la cour précédemment citée, on retrouve elbyout (les chambres), que l’on distingue bien des rhrof de l’étage ainsi que la buanderie, la cuisine, le hammam, l’incontournable puits et enfin le riyad. A l’étage, les eshayen (couloirs) s’ouvrent sur la cour et les rhrof dont la plus importante est amputée d’une partie pour le rangement du linge dénommée à juste titre le masrak. Je pourrai continuer longtemps encore cette description mais là n’est pas l’objet de mon propos. Le but escompté est d’informer le lecteur de l’existence de cette Casbah, de lui présenter quelques arguments afin de bien le sensibiliser. Mon but aussi est d’attirer les responsables, notamment monsieur le wali de Boumerdès et madame la ministre de la Culture sur la détérioration avancée de cette ville ancienne pour qu’ils prévoient non pas de raser ce qui reste, mais de le préserver en réfléchissant sur un plan de restauration d’urgence, car tout n’est pas perdu. Dellys vit aujourd’hui son second tremblement de terre. Le premier la secoua vers l’an 42 après J.-C. Entièrement dévastés, ses monuments furent éparpillés aux quatre coins entre Taourga et Takdempt. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruire tant bien que mal. La laisserons-nous péricliter encore une fois ? Avons-nous le courage de la sauver ?
La Casbah de Dellys ne ressemble pas à n’importe quelle Casbah, car elle est la sédimentation d’innombrables acquis thésaurisés à travers l’histoire. Elle est punico-romaine par sa muraille, andalouse par ses Ryads, ottomane par ses machrabiyate, méditerranéenne aussi par son atrium et enfin berbère par l’intégration de l’étable au corps de la maison, par son substrat et surtout parce qu’elle est la sirène du Djurdjura
 
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